Si la localisation reste essentielle, l’étiquette énergétique s’impose désormais comme un facteur clé de valorisation. À Bordeaux, Lyon ou Toulouse, les écarts entre une maison bien classée et une passoire thermique dépassent les 200 000 €. Le coût de la rénovation, l’inflation énergétique et les nouvelles contraintes réglementaires pèsent lourd dans la balance.
Le DPE : un critère incontournable
Si la localisation reste essentielle, l’étiquette énergétique s’impose désormais comme un facteur clé de valorisation. À Bordeaux, Lyon ou Toulouse, les écarts entre une maison bien classée et une passoire thermique dépassent les 200 000 €. Le coût de la rénovation, l’inflation énergétique et les nouvelles contraintes réglementaires pèsent lourd dans la balance.
Des logements sous pression
Dans ce cadre, même les petites surfaces ne sont pas épargnées. À Nice ou Strasbourg, un appartement de 40 m² mal noté peut se vendre 40 à 50 000 € de moins que son équivalent performant. À Paris, la décote atteint 26 000 €, malgré un marché tendu. L’étiquette F ou G devient synonyme de négociation à la baisse.
Ainsi, le paysage immobilier se transforme dans un marché à deux vitesses :
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d’une part, des logements sobres et très appréciés
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d’autre part, des biens à rénover, mais peu attractifs
Pour ne pas perdre au moment de vendre, les propriétaires doivent désormais anticiper. La performance énergétique n’est plus une option, mais bel et bien une nouvelle norme.